îles, méjoù, gaigneries : openfield "divisés"
In Situ n°5 - décembre 2004
Hubert Maheuxconservateur du patrimoine
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http://www.insitu.culture.fr/article.xsp?numero=5&id_article=d3-1587
Extrait :
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Au nord de la Loire, dans la grande moitié nord-ouest du département de la Loire-Atlantique (fig. n°3), jusqu’au milieu du XIXe siècle, les cultures étaient pratiquées dans des champs ouverts pouvant atteindre jusqu’à 15 hectares, divisés en parcelles en lanières cernées par une haie commune qui les séparait de la lande aux « terres vaines et vagues ». Ces petits openfields sont connus sous le nom de « gaigneries »[2] ou « gagneries » dans le pays de Nantes et de Blain, « d’îles » en Brière et en presqu’île guérandaise, de « bandes » dans le vannetais gallo, de « domaines » sur les confins de l’Ille-et-Vilaine entre Redon et le canton de Derval et enfin de « champagnes » dans le Castelbriantais oriental, où ils se réduisirent assez tôt à l’état de traces[3]
… »
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Les champs ouverts dits "îles, gaigneries, domaines" semblent recouvrir peu ou prou l'extension maximale de la langue bretonne |