29 août 2012
3
29
/08
/août
/2012
12:31
Quémeneau (le)
(lieu-dit)
( Quartier l'Immaculée)
Les « communes », les « terres en commun »
Contrairement aux apparences, ce toponyme n'est pas bretonnant mais roman, les formes anciennes du 16eme siècle donnent "le communeau" .
Ce toponyme semble désigner des terres exploitées par plusieurs tenanciers.
Ex de toponymes similaires : Communo en Berric (56), Communo dans la commune de Berric (vers Questembert)
Il reste quand même une interrogation, qui est le singulier (le quemeneau) pour un terme pluriel.(communaux)
Noms de lieux équivalents dans le reste de la Bretagne :
Communo en Berric (56) (proche de Questembert)
Communo en Moustoir-Ac (56) (proche de Locminé)
20 juillet 2012
5
20
/07
/juillet
/2012
14:33
Brais
(lieu-dit, Zone d’activités)
(l’immaculée)
terrain humide
voici ce qu'en dit Wikipedia :
Bray est un terme du domaine de langue d'oil signifiant « terrain humide », « lieu boueux » et « vallée », issu de braco/bracu, attesté au
VIIe siècle dans une glose des Gesta de l'Abbaye de Fontenelle et est vraisemblablement d'origine gauloise.
Le mot brai est encore mentionné au XIIe siècle dans le Raoul de Cambrai au sens de « boue », et reste encore vivant dans
certains dialectes de langue d'oïl au sens de « terrain humide » (Piéron). Ce terme a peut-être le même étymon gaulois que bracis « moût, malt, grain pour faire de la
bière », d'où brai(s) et brasser.
5 juin 2012
2
05
/06
/juin
/2012
14:53
Reclassement de l'article en Picsac en Toponymie britto-romane de Saint-Nazaire
Picsac
(Lieu-dit, île de )
(Quartier de l’immaculée)
|
Picsac,
photo Google Maps
|
Lieu dit de la Brière nazairienne.
Suite à un comentaire, on me fait part d'une forme ancienne PICQUESSART en 1605 et 1658. C'est donc plus certainement un toponyme roman "pique essart" qu'un dérivé du breton sac'h.
Pour "historique" je donne l'explication erronée de ce toponyme, à noter tout de même que dans la région Guersac lui provient sans doute de sac'h , eau stagnante :
Sach ou sac’h selon les terroirs signifient en breton « eau stagnante » ,
Pig c’est la pie.
On peut donc dénommer ce lieu en « marais à la pie » faisant écho aux nombreux toponymes
francophones
existants « la mare aux pies ».